Lors de la séance plénière du 15 juin 2017, plusieurs députés ont pris la parole pour dénoncer l’accaparement des terres par des particuliers. L’un d’entre eux en occurrence l’honorable Faustine Fotso s’indigne en disant : « il s’agit d’un problème grave. Des individus ont pris la moitié des villages, sans se soucier des riverains ». Les premiers accusés dans ce problème sont les autorités administratives « chefs de terre ». Ce sont selon Martin Oyono, député du RDPC, les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets qui sont propriétaires fonciers partout au Cameroun.
Ces députés, par ce cri attirent l’attention du gouvernement sur une situation alarmante : Les populations villageoises sont expropriées de leurs terres par des individus puissants. Ces populations perdent leurs terres avec la complicité des autorités administratives qui sont sensées être leur protecteur. Dans le département de l’Océan par exemple, plus précisément dans la localité de Bella, les populations villageoises ont accusé les autorités traditionnelles et administratives d’être complices de la vente de leurs terres. Certaines de ces autorités dans cette même localité possèdent plusieurs hectares de terres.
Gérardin kuenbou, rural.info