« Il y a 10 ans, l’ONU adoptait sa Déclaration sur les droits des peuples autochtones » . C’est le thème de l’édition 2017 de la Journée internationale des peuples autochtones, et l’occasion de dresser un bilan. Dix ans plus tard, quels sont les progrès?
Les peuples autochtones du Cameroun sont particulièrement les Pygmées et les Bororos. Ces peuples souffrent majoritairement des impacts de l’exploitation abusive des ressources forestières, de la mise en place progressive des projets structurants (énergétiques, routiers et miniers) et de la prolifération des activités minières au quotidien.
En 2011, Les travaux, encadrés par les experts, ont permis de proposer des éléments d’une politique d’amélioration du cadre de vie de ces peuples et de revisiter le cadre juridique en la matière de protection de leurs droits, afin de s’assurer qu’il répond efficacement aux leurs besoins. Ainsi, les députés ont lancé un véritable plaidoyer pour inciter le gouvernement à mettre en place des mécanismes de défense des droits et des intérêts des Pygmées et des Bororos.
Certaines actions sont menées par le gouvernement et certains organismes dans le souci d’aider ces peuples dans la défense de leur droit. Le gouvernement au travers du ministère des Affaires sociales et le WWF, ont par exemple organisé un atelier en qui avait pour objectif outre l’identification des programmes et projets de protection de la biodiversité impliquant les populations autochtones, l’adoption d’un plan d’action triennal de protection des droits de ces populations autochtones, en Avril dernier.
Mais malgré ces efforts nous notons que beaucoup reste à faire pour l’amélioration des conditions de vie des peuples autochtones au quotidien. Notamment en ce qui concerne l’accès à l’éducation et à la santé.