Le mercredi 13 avril 2022 dernier, selon les informations diffusées par la chaîne de télévision Canal 2 international, les populations riveraines du quartier DIBAMBA à Douala 3ème auraient été déguerpies par la mairie de la ville.
En effet, selon ce journal, la mairie de douala avec son engin mécanique a débarqué et a détruit les maisons des populations riveraines de Dibamba.
Cet acte a réduit à néant les investissements de ces populations riveraines laissant ces dernières à la porte de la mort. Une dame résidente de ce quartier qui « tentait de reconstruire sa maison, son ultime bien », est tombée dans le coma n’ayant pas pu supporter la démolition de celle-ci, selon ce reportage.
La pelle de terrassement mécanique de la mairie de douala 3ème s’est déployée avec force dans ce quartier rasant tous ce qu’elle trouvait sur son passage comme habitation en laissant les populations riveraines dans un état de choc émotionnel sans pareil. Ces dernières ont déclaré n’avoir pas été prévenues et avoir été empêchées de récupérer certains de leurs effets. A ce propos, une des victimes de ce déguerpissement a indiqué : « J’étais au travail et on m’a appelé qu’on est en train de casser j’ai couru je suis venu et j’ai essayé de retirer ce que je pouvais retirer mais, ils ont refusé ».
Essoufflé et accablé, certains des riverains ont essayé de récupérer le reste de leurs effets dans les amas de parpaing et à un riverain de dire « moi je suis cardiaque, quand on vient casser ma maison si je tombe là, on va dire que comme il est mort aujourd’hui il devait toujours mourir ». La lourde peine pour ces milliers de personnes désormais à la rue ne sachant où aller était visible sur les visages.
Que deviendront toutes ces familles, pères, mères et enfants qui du jours au lendemain se retrouvent sans domicile ? La guerre foncière continue de battre son plein au Cameroun et les populations pauvres en paient le prix.
Par TANKEU GAPET Sadrine