Une annonce qui sera certainement un sujet de joie pour les populations qui sont sans cesse victimes d’accaparement des terres vient de retentir. Considérée par le quotidien Agence Ecofin comme une annonce aux allures de coup de tonnerre dans un environnement où les multinationales sont habituées à une relative impunité, l’accaparement des terres est désormais considéré par la CPI comme des crimes contre l’humanité.
D’après le quotidien, La Procureure générale de la Cour pénale internationale Fatou Bensouda a affirmé jeudi dans un document de politique générale sur « la sélection et la hiérarchisation des affaires » que les destructions de l’environnement et les accaparements de terres seront désormais traités comme des crimes contre l’humanité. Elle déclare que : « Mon bureau s’intéressera particulièrement aux crimes impliquant ou entraînant des ravages écologiques, l’exploitation illicite de ressources naturelles ou l’expropriation illicite de terrains ». Pour Helen Brady, du bureau du procureur à l’AFP, La Procureure générale envoie un message puissant qui pourrait être entendu par les aspirants coupables, précise le quotidien.
Cette décision qui peut paraître surprenante, rencontre l’agrément de nombre d’organisations de défense de l’environnement et des droits des populations autochtones, selon le quotidien. A l’instar de l’ONG Global Witness, qui affirme par la voie de sa directrice Gillian Caldwell que : « La décision de la procureure montre que l’époque de l’impunité est terminée. Les présidents-généraux et les politiciens complices des accaparements violents de terres, de la destruction des forêts tropicales ou de l’empoisonnement de sources d’eau potable pourraient se retrouver à La Haye, en compagnie de criminels de guerre et de dictateurs » rapporte le quotidien.
Le rural