C’était le vendredi 24 juin 2022 à 17 heures précise que le sol de Fébé et des villages voisins a tremblé pendant 3 bonnes secondes après le bruit d’une énorme explosion dans le site de la carrière Jinli Cameroun SARL de Fébé. Ce tremblement au-delà du périmètre de sécurité et qui affecte les maisons des populations desdits villages a lieu à chaque tirs d’explosifs et cela dure depuis le début de l’exploitation de cette carrière de Fébé par l’entreprise chinoise Jinli il y a 3 ans. Aujourd’hui, la tension est à son comble au sein des populations riveraines qui supportent très mal la destruction progressive de leurs habitats construits au prix d’énormes sacrifices.
Le lundi précèdent ces violentes secousses du 24 Juin 2022, les populations riverains de la carrière formées en collectif des riverains de la carrière avaient adressé une nième lettre à la direction générale de l’entreprise pour l’informer des dégâts que les vibrations ondulatoires régulières ont causés sur leurs investigations au cours de ces trois premières années d’exploitation. La réponse à cette préoccupation fut dont l’opération des tirs d’explosifs de ce vendredi qui a entrainée des grandes secousses dans toute la zone. Et ceci en présence des autorités administratives camerounaises qui observent la scène sans mot dire malgré la détérioration des habitats des populations riveraines et le cri de ces dernières pour la définition et le respect des règles de l’art relatives aux tirs d’explosifs dans les sites miniers tel que préconise la loi minière Camerounaise.
Par la suite, le lundi 27 juin dernier, une autre plainte a été adressée par le même collectif au ministère en charge des mines pour cesser ces secousses qui prennent des proportions énormes dans l’impact sur les investissements des populations riveraines de la carrière de Fébé. En effet avec ce rythme, les maisons construites sans la prise en compte des conditions sismiques et les vieilles maisons ne persisteront pas aux impacts des vibrations ondulations provoquées par les tirs explosifs à répétition de la société chinoise Jinli. Faut-il donc permettre cette destruction alors qu’il existe des moyens de procéder autrement ?
Par Alain DJAWA WALIDJO