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MATIÈRES PREMIÈRES : CHRONIQUE D’UN « PILLAGE SYSTÉMATIQUE »

DSCF2859Lu sur Le Monde

Le pillage des ressources naturelles en Afrique est « systématique ». C’est ce que vient de prouver Tom Burgis, enquêteur au Financial Times, auteur du livre The Looting Machine (La Machine à piller). Selon Tom Burgis, au cœur de cette machine à piller se trouve l’abus d’une fonction publique à des fins privées. Les pillards ne sont donc pas seulement des dirigeants africains. Les alliés de ces classes dirigeantes comprennent des multinationales qui remportent des contrats pétroliers et miniers en partenariat avec des sociétés écrans détenues par les autorités locales, ainsi que des entreprises du système bancaire international qui les aident à déplacer leur fortune personnelle à l’étranger. Le rôle d’institutions financières mondiales comme la Banque mondiale apparaît aussi controversé. Elle a soutenu des projets mis en cause comme ces déversements de cyanure au Ghana ou ces mauvaises conditions de travail qui ont conduit aux horreurs à Marikana en Afrique du Sud.

Le pétrole à bas prix coûte cher à la croissance africaine

Lu sur Africa Diligence

La baisse des prix du baril et d’autres produits connexes est susceptible de ralentir la croissance économique en Afrique subsaharienne à 4% en 2015, contre 4,5% l’année dernière, selon le rapport « Africa Pulse » de la Banque mondiale publié le 13 avril 2015. La faiblesse des cours du brut continuera à peser sur les perspectives des pays exportateurs de pétrole dont les économies sont moins diversifiées à l’instar de l’Angola et de la Guinée équatoriale. Dans plusieurs pays importateurs de pétrole, en revanche, la croissance devrait rester forte. Ce sera notamment le cas en Côte d’Ivoire, au Kenya et au Sénégal. Les analystes de Brettons Woods font remarquer que même si la première économie du continent souffre en 2015, la croissance devrait rebondir en 2016 et au-delà, grâce à une économie relativement diversifiée et un secteur des services nettement plus dynamique que l’année précédente.

L’UE aide des communes camerounaises de l’Adamaoua à tirer profit de leurs ressources minières locales

Lu sur Agence Ecofin

L’Union européenne met à la disposition de sept communes de la région de l’Adamaoua, une enveloppe de 147 millions de francs CFA. Ces fonds serviront au renforcement des capacités des élus locaux sur la législation minière au Cameroun et à l’encadrement des artisans miniers de cette partie du pays. Le but recherché est de faire de l’exploitation minière une source de revenus pour les communes et les communautés de la région. Le code minier camerounais prévoit qu’une partie de la taxe ad valorem payée au Trésor public par les exploitants miniers soit reversée aussi bien aux communes (15%) abritant les sites miniers, qu’aux populations riveraines (10%) des sites d’exploitation minière. Cependant, ces dispositions réglementaires respectées dans le secteur de l’exploitation forestière, sont ignorées dans le secteur minier, dénoncent plusieurs rapports d’ONGs locales.

Matières premières : de la fin du « supercycle » à de nouvelles opportunités industrielles

Lu sur Le Huffington Post

Une première depuis 2001, les prix des matières premières ont reculé sur trois trimestres consécutifs. Par effet domino, ce sont toutes les matières premières qui sont touchées, même si les métaux précieux, le caoutchouc ou le coton font figure d’exceptions. L’autre origine est la forte réduction de la demande chinoise. La croissance du plus grand consommateur de matières premières devrait être la plus faible depuis un quart de siècle. Au-delà, la réorientation de la Chine vers une économie reposant davantage sur la consommation intérieure va modifier en profondeur la nature des productions et contribuer à la réduction très forte des besoins en matières premières. C’est la fin du « supercycle » qui avait contribué depuis quelques années à la hausse des prix des matières premières. Cette baisse des coûts, qui s’accompagne de nouvelles incitations fiscales en faveur de l’investissement et d’une confiance en hausse, complète une équation qui n’avait plus été aussi favorable depuis plusieurs années.

Libye : contrôler le pétrole, un casse-tête pour le gouvernement reconnu

Lu sur Afrique Inside

Le gouvernement libyen – reconnu par la communauté internationale – qui ambitionne de contrôler les exportations pétrolières se heurte à de nombreux obstacles pour convaincre les acheteurs étrangers. En effet, le gouvernement a récemment établi sa propre société nationale pétrolière pour rivaliser avec la National Oil Corporation (NOC), qui gère le secteur depuis plus de quatre décennies. La Libye compte ainsi deux NOC, dont une pour chaque gouvernement. Cette rivalité renforce encore l’incertitude et la complexité pour les acheteurs de pétrole libyen. Jusqu’à présent, c’est la banque extérieure libyenne qui collecte les recettes pétrolières avant de les transférer à la Banque centrale qui se contente depuis le début de la crise de payer les salaires des fonctionnaires, sans financer directement l’un ou l’autre gouvernement.

Gaétan Awa, Revue hebdomadaire des matières premières en Afrique

 

 

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