Le 22 avril dernier, se célébrait la journée internationale de la terre nourricière sous le thème L’environnement et l’éducation aux changements climatiques. Cette journée est célébrée depuis 1970 aux États-Unis. Elle est organisée par le réseau Earth Day, dont la mission est d’élargir et de diversifier le mouvement mondial en faveur de l’environnement et d’en faire le moyen le plus efficace pour bâtir un environnement sain et durable, faire face aux changements climatiques et protéger notre planète au profit des générations futures. Cette journée officiellement décrétée par l’ONU en 2009, est une invitation à la protection de la planète et encourage les initiatives éco-responsables, en vue de garantir la biodiversité.
Cette journée a été marquée par des marches citoyennes dans certains pays du monde. Le quotidien RTL parle de 420 villes dans le monde. Très peu de pays en Afrique, ont organisé des manifestations à l’occasion de cette journée. . Pourtant il est qualifié de continent de l’avenir de part la richesse de cette ressource qui est la terre.
Au Cameroun aussi, l’ambiance n’était pas à la célébration de cette journée qui semble être oubliée par beaucoup. On aurait pu s’attendre à des marches, vu l’ampleur des différents problèmes fonciers au Cameroun.
Une journée comme celle célébrée le 22 avril dernier aurait pu être une occasion pour ces communautés villageoises et les défenseurs de l’accaparement des terres de sensibiliser davantage le pouvoir public sur les conséquences de l’accaparement des terres pour les populations rurales.
Par Gérardin Kuenbou
Rural.info