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LA VIE DIFFICILE DES OUVRIERS DES EXPLOITATIONS AGRO-INDUSTRIELLES DE BANANE DU MOUNGO

banane-copie-2Le travail est pénible dans les agro-industries du Moungo. Les ouvriers, en plus de longues journées de travail, effectuent un travail difficile. Difficulté due au parcours de longues distances à pied, à la position debout prolongée, et au port de grands régimes. En effet, lorsque l’on doit marcher sur une longue distance pour ensuite effectuer un travail intense, l’impression que l’on a est qu’on est soumis à une corvée. C’est ce que ressentent les ouvriers qui travaillent dans les exploitations agricoles. Ils parcourent de longues distances pour se retrouver dans les plantations ou les secteurs de plantation où ils travaillent.

Dans certaines entreprises agricoles où il existe quelques moyens de locomotion pour faciliter les déplacements des ouvriers, ceux-ci sont inappropriés, du fait des secousses violentes qu’elles font souffrir aux ouvriers. En outre, certains de ces ouvriers se plaignent du port de grands régimes de banane soit de la plantation vers les tracteurs ou vers les stations d’emballage.

Il faut dire que ces régimes de bananes qu’ils portent sur la tête peuvent souvent peser jusqu’à 90kg. Ce travail intense et pénible se fait pendant la période de coupe en plantation. Ceci a des conséquences directes sur les stations d’emballage où les régimes sont transportés par les coupeurs. C’est ainsi que les ouvriers reconnaissent en la coupe et le travail en station les plus grands moments de pénibilité dans le travail. A les en croire, ce sont des moments qui imposent une position debout prolongée.

En effet, pendant la coupe, du fait de l’urgence, les ouvriers passent leurs journées debout, la plupart de temps sans possibilité aucune de repos. Et lorsque les régimes arrivent en station, ils doivent immédiatement subir les soins appropriés, qui se font autour d’une chaine à la fordienne. Tout ce travail se fait aussi dans une station debout, ce pendant tout le temps que cela dure. Mais après toutes ces plaintes, ces mêmes ouvriers affirment qu’ils préfèrent « mourir debout que de rester assis à la maison » ; puisqu’ils ne semblent pas avoir d’autres choix. D’où la contrainte énorme que représentent les périodes de coupe et le travail en station.

 

 

 

 

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