« S’il y avait la possibilité d’installer cette centrale ailleurs on pourrait bien le faire, que cela ne gênerait personne à Massock. Parce que cette centrale ne nous aide pas ». C’est par ces mots que le maire de la commune de Massock exprime son désarroi quant à l’absence de l’électricité dans sa localité.
C’est en effet lors d’une interview conduit par le quotidien « la maritime » que le maire de la commune de Massock exprime le supplice que vivent les populations de sa commune du fait de l’absence régulière d’électricité. Pour lui, la présence de la centrale ne fait que rehausser le nom de la localité, mais ne change en rien la condition misérable des populations riveraines de la centrale.
Les populations souffrent des coupures fréquentes et intempestives d’électricité. Il arrive que les localités restent parfois plus de deux mois sans électricité du fait d’un poteau tombé. Pour le maire, ils ne doivent plus être ce menuisier qui fabrique les chaises pour tout le monde sauf pour lui-même.
Plus grave, les taxes payées par ENEO ne profitent pas à la commune de MASSOCK, car la société a son siège à Douala. Ce qui fait dire au maire que les populations de Massock endurent les conséquences négatives de l’installation de la centrale hydroélectrique, mais c’est la communauté urbaine de Douala qui profite des retombées positives.
Il y’a urgence d’une réflexion pour une solution juste et équitable afin que les communautés riveraines de la centrale de SONG-LOULOU ne bénéficient pas que des impacts négatifs de cette installation.
Geradin Kuenbou
Le rural