Les populations de ce quartier populaire autour de Tsinga, font face à un blocus de la part des responsables locaux. En cause, une nouvelle route située au niveau de « Montée Aurore » doit être construite sur des terrains qui datent de 1954, et les populations crient à l’accaparement des terres.
Les populations du bloc 4 situé à la Briqueterie, en plein centre-ville de la capitale ne décolèrent pas. Ils disent que les élus locaux et autorités administratives n’ont pas pensé à verser certaines compensations foncières, qui découlent des travaux actuels.
Les témoignages font état de la démolition de maisons depuis 2008 sans aucune forme de procès. Les populations sont décidées et téméraires sur le fait que les responsables en charge, leur présente le décret d’utilité publique pour cette construction, afin qu’elles soient rassurées.
Selon un témoin qui a assisté à la démolition de plusieurs maisonnées vendredi 17 juillet 2020, il relate : « Le sous-préfet est donc venu en force, gendarmes et policiers, une équipe de géomètres, c’est en force qu’ils sont passés mettre les balises, y compris des croix sur des maisons. C’est encore une esquade de policiers dirigés par le Commissaire central numéro 1 ». Il poursuit : « Quand c’est l’Etat qui conduit les travaux, il y’a une plaque qui indique avec un numéro d’appel d’offres, et puisqu’on ne voit rien, on se dit ça doit certainement être un particulier qui est entrain de vouloir démarrer des travaux ».
En effet, les populations qui réclament leurs dus fonciers, ont donc érigés des barricades autour de l’accès à cette zone et n’ont pas hésité à inscrire sur des pancardes, des messages clairs. D’autres témoignages font des révélations exclusives.
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