Le mardi 09 août 2022 dernier, l’arrivée des chinois à la carrière de pierres de foréké a suscité la colère des populations riveraines qui souhaitent préserver leur source de revenus quotidien.
En effet, bien qu’accompagné par une forte délégation d’autorités administratives locales, les populations riveraines n’ont pas cédé le passage au visiteur étranger. C’est avec toute leur énergie que parents, jeunes et moins jeunes de cette localité sont sorties pour exprimer leur mécontentement et leur désaccord contre l’exploitation chinoise de ce qu’ils considèrent comme leur héritage.
Selon les populations riveraines de foréké, le 26 juillet dernier le préfet de leur département avait affirmé qu’elles allaient être déguerpies de leur carrière. C’est ainsi que le mardi 09 Août 2022 alerté de la visite du groupe chinois accompagné de monsieur le Maire, du Sous-Préfet de Dschang et son état-major, le représentant du Délégué Régional des Mines de l’Ouest et du Délégué Départemental de la Menoua et du Chef Supérieur du groupement Foréké-dschang, les populations riveraines se sont regroupées pour s’opposer à cette visite malgré les menaces et les injonctions du Sous-Préfet.
Selon les populations riveraines de foréké, l’intention du gouvernement Camerounais de vouloir retirer cette carrière aux ayants droit au profit des chinois est inadmissible dans la mesure où, cette dernière constitue leur principale source de revenus.
Rappelons que, le groupe chinois s’est retrouvé sur les traces du groupe français Razel et de l’entreprise Edok Eter SA qui avait essayé d’exploiter cette carrière, mais dont le manquement au respect de leurs engagements vis-à-vis de ces populations riveraines a causé beaucoup de tort à ces dernières laissant les jeunes au chômage, créant ainsi le grand banditisme et d’autres maux connexes dans la localité.
Par TANKEU GAPET Sandrine