Les quartiers Melen 6, Melen 7 A, Melen 7B, Melen 9 et Nkolbikok II verront changer leurs physionomies d’ici décembre 2015 grâce au programme participatif d’amélioration du bidonville de Nkolbikok. Ceci est une promesse qui leur a été faite par les responsables dudit programme. Cette information est relatée dans le quotidien mutation de ce jour
Mais, sa mise en œuvre ne va pas sans dégâts. «Le changement engendre des douleurs. Que les gens acceptent qu’ils doivent partir s’ils sont sur les lignes concernées. On ne va pas les déguerpir, mais ils doivent partir», a martelé le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Jean Claude Mbwentchou, qui présidait la cérémonie.
D’après ce journal, un appel en somme aux populations situées sur les emprises concernées, à plier bagages. Et déjà, des grincements de dents se font entendre cà et là, bien qu’on reconnaisse le «côté salutaire» de ce projet. «Le projet est bon. Mais ce qui dérange, c’est qu’il faut partir. Mais pour où ?», se plaint Thérèse, une autochtone. «Je vis ici depuis 1969. J’ai tout investi dans ma maison. Maintenant, si on casse ou est-ce qu’il faut partir, va-t-on nous indemniser ?», se lamente Emmanuel Tchamanbe, un retraité. Face à ces multiples interrogations, le quotidien mutation affirme que le coordonnateur de Era-Cameroun, partenaire d’exécution de ce projet, a rassuré les populations en leur disant qu’il est prévu une indemnisation pécuniaire et/ou en nature. Par la même occasion, des chèques ont ainsi été remis hier à sept associations concernées par le projet à Nkolbikok.
Rural.infos, kuenbou gerardin (stagiaire)