Le RURAL.INFO Bulletin d'information publié par Earth Cameroon
Rural.info, 21 Aout
Comme le relate le quotidien mutation dans son article de ce 20 août 2015 les populations concernées estiment que l’exploitant d’une carrière de pierre ne respecte pas le cahier de charge. En effet, le 13 août 2015 ; une concertation a été organisée à la mission catholique de Tchipou à Bamougoun entre l’administration et les populations riveraines. De cette réunion, il en ressort que les populations riveraines de la carrière de Bamougoum actuellement exploitées par la société chinoise dénommée China Longteng Sarl, n’étaient pas au courant des termes d’un cahier des charges lié à la gestion dudit espace, estimé à 12 hectares. Ces populations, ont saisi le gouverneur de la région de l’Ouest et dans une requête revendiquent l’électrification, l’hydraulique villageoise, la construction d’un centre de santé, le bitumage de certains axes routiers, en compensation de l’exploitation de la carrière située à Tchipou, où des Chinois se sont installés il y a quelques mois. « Quand il y a des tirs de dynamite, les responsables de cette entreprise nous demandent de quitter nos domiciles. Non seulement il faut le faire en transportant nos parents ailleurs, ce qui a un coût, mais également les secousses ont lézardé une dizaine de maisons d’habitation », relève Gunstave Flaubert Kengne, porte parole des populations. Sur le plan technique, le délégué régional des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique à l’Ouest lève quelques équivoques : « Dans le cahier des charges, tout ce qui est positif pour les populations est pris en compte en rapport au développement et aux œuvres à caractère social. Il y a juste eu un problème de sous-information. Ceux qui se plaignent ne se sont rapprochés ni de l’autorité administrative, ni de nos services pour maîtriser les contours de la chose ». « Tout ce qu’ils posent comme doléances se trouve dans le cahier des charges. La société chinoise se doit de remplir ces exigences au fur et à mesure qu’elle s’installe sur le terrain », ajoute Ibrahim Vessah.cette discorde se solde par une entente entre l’entreprise chinoise et la population qui s’accordent à dire que la carrière exploitée à Tchipou contribuera au développement de la zone. Et qu’il faut juste être patient pour bénéficier des forages, de l’énergie électrique et autres équipements sociaux de base.
Le rural, Raïssa ABOU’OU (stagiaire)
