L’avenir des populations de Lom Pangar est au centre des préoccupations d’Edc. Certains devront arrêter certaines de leurs activités rémunératrices.
Edc a signé avec l’Organisation Néerlandaise de développement (Snv), un contrat «pour la restauration des niveaux de vie des populations riveraines et la mise en œuvre du plan de développement local (Pdl) du projet hydroélectrique de Lom Pangar», lit-on dans le journal La Nouvelle Expression du mardi 20 octobre 2015.
La Snv a pour rôle d’aider les populations autour du site du barrage au développement de leurs activités, «l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’orpaillage, la santé, l’archéologie, la biodiversité (forêt et faune), (…) l’écotourisme et l’alimentation en eau potable», liste-t-on dans les colonnes du journal.
A en croire Phomolo Maphosa, représentante résidente de la Snv au Cameroun, «le projet sera financé à hauteur de 3.2 milliards de FCFA (…). Le premier volet évalué à plus de 2.2 milliadrs de FCFA, va permettre la mise en place d’un plan de développement local», dit-elle. La deuxième phase quant à elle, financée à «environs 997 millions de FCFA, devrait être allouée à la construction d’infrastructures», ajoute Phomolo Maphosa.
Le vaste projet du barrage hydroélectrique de Lom Pangar a un impact sur le plan environnemental et sur les activités des populations riveraines. Le partenariat Edc–Snv vise à «l’atténuation de ces impacts environnementaux et sociaux générés par le projet tel que libellé dans le plan environnemental et social (Pges) et le plan d’indemnisation et de réinstallation (Pir), et non pris en compte de par les composantes 1 (barrage) et 2 (usine et ligne de transport)», dit Théodore Nsangou Directeur Général d’Edc, d’après les lignes du journal.
D’après le Directeur général d’Edc, les populations attendent beaucoup du projet de construction du barrage de Lom Pangar. Il est normal de penser «au lancement des activités de restauration/amélioration des niveaux de vie», après la délocalisation de leur mode de vie liée à la réquisition des espaces que nécessitait la réalisation du projet.
Géraldine Ivaha