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L’ENGAGEMENT DES INSTITUTIONS FINANCIERES AFRICAINES POUR LA LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DE LA NATURE

27 Juin  Dans un communiqué publié le 08 juin 2022 dernier, un groupe d’institutions financières de premier plan de toute l’Afrique s’est réuni à Nairobi pour former l’Alliance africaine pour le capital naturel (ANCA), qui rassemble un groupe central d’institutions financières, d’organisations gouvernementales, de partenaires intergouvernementaux et de représentants de la société civile.

                 Il s’agit d’un forum de collaboration dirigé par des Africains pour mobiliser la réponse de la communauté financière au risque de perte de nature en Afrique. Son objectif est d’assurer une meilleure intégration de la nature dans la prise de décision financière. Autrement dit, l’ANCA veut contribuer à la croissance et à la protection du capital naturel de l’Afrique en faisant passer les flux financiers d’activités destructrices pour des gains à court terme à une gestion à long terme de la nature pour une croissance économique durable.

                 Cette nouvelle alliance vise à coordonner les politiques et les pratiques des institutions financières, des entreprises, des régulateurs et des décideurs politiques en vue de la croissance et de la protection des ressources naturelles de l’Afrique. L’ANCA, servira de forum de collaboration dirigé par l’Afrique pour mobiliser la réponse de la communauté financière aux risques et opportunités liés à la nature sur le continent selon ce communiqué.

                    Ainsi, la nécessité d’intégrer la nature dans les décisions financières est particulièrement aiguë en Afrique, où plus de 60 % du PIB du continent dépend fortement ou modérément de la nature. Pourtant, entre 1970 et 2016, le stock de capital naturel des pays africains a diminué en moyenne de 65 %. L’ANCA vise à garantir que les politiques et les pratiques des institutions financières, des entreprises, des régulateurs et des décideurs politiques intègrent les risques et les opportunités liés au capital naturel de l’Afrique. À cet effet, la banque Ecobank a indiqué que : « Chez Ecobank, nous nous engageons à préserver le capital naturel de l’Afrique et à permettre sa résilience. Nous sommes convaincus qu’une gestion responsable du capital naturel de l’Afrique peut constituer un avantage concurrentiel tout en créant des opportunités fantastiques et en contribuant à la croissance et au développement du continent ».

                   Pour ce faire, elle s’appuiera sur trois piliers d’activités à savoir :  influencer les normes mondiales de gestion des risques liés à la nature ; faciliter l’apprentissage par les pairs pour aider les institutions financières à mieux refléter le lien entre leurs portefeuilles et la nature ; soutenir les approches en matière de politique, de réglementation et d’investissement qui maximisent les opportunités pour une croissance durable à partir du capital naturel de l’Afrique.

                        Par TANKEU GAPET Sandrine

 

 

 

 

 

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