Poursuivis pour avoir relayé en avril 2015 les accusations des communautés riveraines dénonçant l’accaparement des terres par les sociétés liées au groupe Bolloré, les journaux français Mediapart, L’Obs et Le Point, ainsi que les ONG ReAct et Sherpa, ont été relaxés par la 17e chambre correctionnelle le jeudi 29 mars.
Selon le quotidien Jeune Afrique, le tribunal de grande instance de Paris a relaxé jeudi 29 mars les mis en cause attaqués en diffamation par les sociétés Socfin et Socapalm, dont le groupe Bolloré est actionnaire minoritaire. Les magistrats de la 17e chambre correctionnelle ont relaxé les médias et les ONG visées au titre de la bonne foi, étant donné « l’existence démontrée de revendications portées par certains riverains des plantations ».
Rappelons que Socapalm, sa filiale camerounaise, possède 32 901 hectares de plantations d’huile de palme et 2 079 hectares de plantations d’hévéa dans le pays. Notons qu’en 2017, les populations riveraines de la SOCAPALM ont organisé à la date du 31 mai, une manifestation à Douala pour dénoncer l’accaparement de leurs terres par la SOCAPALM.
Geraldin Kuenbou, rural.info