Depuis le mois de juillet 2016, la lutte contre l’exploitation illégale des forêts n’est plus seulement la conséquence d’une action coordonnée entre les organisations de la société civile et les services de l’Etat. Avec le projet « Community-based real-time forest monitoring » (RTM), au même titre que le Système Normalisé de l’Observation Indépendante Externe (SNOIE), le projet sur le Système de Suivi en temps réel des forêts (RTM) par les communautés a été lancé. Ce projet vise réduire les illégalités dans le secteur forestier en augmentant la participation des communautés locales grâce à des technologies accessibles.
Au travers du projet RTM qui fait partie du SNOIE, les communautés transmettent des informations sur les cas des infractions en temps réel à toutes les parties-prenantes ; et elles ne sont plus désormais actives au travers des organisations de la société civile.
Il ressort de la réunion d’évaluation de ce système normalisé de l’Observation Indépendante Externe tenue le jeudi 21 septembre 2017, qu’il existe une bonne collaboration entre les différents acteurs de la lutte contre l’exploitation illégale des forêts. Cette collaboration avec a permis de mettre la main sur plusieurs exploitants illégaux.
Mais ce qu’il faut déplorer est que ces communautés ne sont ni encouragées, ni motivées pour ce travail qu’elles abattent chaque jours. Les retombées issues de la mise aux arrêts des exploitants illégaux sont totalement versées dans les caisses de l’Etat et les communautés ne perçoivent rien en retour.
Il serait de bon ton que ces communautés qui assurent une veille quotidienne puissent avoir des primes pour ce travail. Ceci pourra les encourager et leur permettre de faire ce travail avec plus d’engagement.
Francis FOSSO WAFO (stagiaire) LE RURAL.INFO