Le 12 février 2025, Kourbi, une localité située dans la commune de Guidiguis, département du Mayo-Kani, a été au centre de l’attention du gouvernement camerounais pendant toute une journée. Le 7 février 2025, les habitants des villages environnants, y compris ceux de Kourbi, ainsi que des personnes venues de villages éloignés, ont manifesté leur indignation face à la réapparition d’un décret controversé datant de 2020, qui établissait le parc national de Ma Mbed Mbed.
Ce décret, fortement contesté à l’époque et classé, a refait surface suite à une décision du ministre en charge de la faune le 7 janvier 2025, ordonnant le déplacement d’une partie des populations des éléphants de la réserve de Kalfou vers ce parc. Cette mesure visait à apaiser la colère des populations de Kalfou, exprimée lors de la manifestation du 6 janvier 2025, exigeant le déplacement des éléphants de l’arrondissement en raison des menaces sérieuses qu’ils représentent pour la sécurité et les biens des habitants.
Face à la montée des tensions, exprimées par lors de cette grande manifestation de populations du 7 février qui a soldé par la séquestration pet puis libération de la plus haute autorité de région descendu sur le terrain, une réunion de crise a été convoqué le 12février 2025 à l’auditorium des services du premier ministère, dont le l’unique sujet à l’ordre du jour portait sur « l’examen des revendications exprimés autour de la question du Parc de Ma Mbed Mbed assorti de la définition des solutions conséquentes ».
En réponse à l’escalade des tensions, manifestées lors de la grande manifestation du 7 février, qui s’est conclue par la séquestration et la libération ultérieure de la plus haute autorité régionale descendue sur le terrain, une réunion interministérielle de crise a été convoquée le 12 février 2025 à l’auditorium des services du Premier Ministre. L’unique point à l’ordre du jour portait sur « l’examen des revendications exprimées concernant la question du Parc de Ma Mbed Mbed, ainsi que la définition des solutions conséquentes ».
Selon une source bien introduite au premier ministère, la réunion de crise a été présidé par le PM lui-même et a vu la participations du Ministre en charge de la défense, du Ministre en charge de l’économie, du Ministre en charge des domaines, du Ministre en charge du tourisme, du Ministre en charge de la faune, du.Ministre en charge de l’élèvage, du Ministre en change de l’environnement, Ministre en charge de la communication, du SG du Minat, du DGSN et du DGRE. A l’issue de cette réunion, les resolutions suivantes ont été prises :
- Le changement de dénomination du Parc
- Le dialogue avec les populations riveraines
- La préservation de l’autorité de l’Etat
- La mise en place d’un mécanisme de compensation des populations riveraines impactées.
Le PM a ensuite prescrit si nécessaire une descente sur le terrain pour échanger avec les parties prenantes.
Pendant ce temps, le Ministre en charge de l’administration territoriale, mandaté par le chef de l’Etat lui-même selon ses propres déclarations, était en visite dans la zone de crise. Il a eu des discussions avec les différentes parties prenantes à Kaélé, à Kourbi et à Guidiguis. A la fin de sa visite, il a déclaré qu’il a été envoyé par le chef de l’Etat pour s’en acquérir de la situation, il rassure les populations qu’il les a bien écoutés, religieusement d’ailleurs, il a vu et il en fera le rapport au chef de l’Etat qui est va trancher pour l’intérêt général. Il invite les populations, les parents, les élus locaux à se calmer et à ne plus manifester. Que chacun vague à ses occupations.
Pour l’instant, règne au sein des populations une relative accalmie qui restent pour peu qu’on peut dire avangardistes. Parce que leur est l’annulation du décret de création du parc. Les jours à venir nous diront si les actes administratifs posés par ces hautes personnalités de l’Etat ont convaincu ou pas les populations.
Selon une source bien informée au Premier Ministère, la réunion de crise a été présidée par le Premier Ministre lui-même et a réuni plusieurs hautes personnalités : le Ministre de la Défense, le Ministre de l’Économie, le Ministre des Domaines, le Ministre du Tourisme, le Ministre de la Faune, le Ministre de l’Élevage, le Ministre de l’Environnement, le Ministre de la Communication, le Secrétaire Général du MINAT, le DGSN et le DGRE. À l’issue de cette réunion, les résolutions suivantes ont été prises :
- Le changement de dénomination du parc
- Le dialogue avec les populations riveraines
- La préservation de l’autorité de l’État
- La mise en place d’un mécanisme de compensation pour les populations riveraines impactées
Le Premier Ministre a également recommandé, si nécessaire, une descente sur le terrain pour échanger avec les parties prenantes.

Pendant ce temps, le Ministre de l’Administration Territoriale, mandaté par le Chef de l’État lui-même selon ses propres déclarations, était en visite dans la zone de crise. Il a eu des discussions avec les différentes parties prenantes à Kaélé, à Kourbi et à Guidiguis. À la fin de sa visite, il a déclaré qu’il avait été envoyé par le Chef de l’État pour s’enquérir de la situation, rassurant les populations qu’il les avait bien écoutées, religieusement d’ailleurs. Il a affirmé qu’il ferait un rapport au Chef de l’État, qui tranchera dans l’intérêt général. Il a invité les populations, les parents, les élus locaux à se calmer et à cesser de manifester, leur demandant de vaquer à leurs occupations.

Pour l’instant, une relative accalmie règne au sein des populations, bien que celles-ci demeurent vigilantes, car leur principale revendication reste l’annulation du décret de création du parc. Les jours à venir nous diront si les mesures administratives prises par ces hautes personnalités de l’État auront convaincu ou non les populations.
Alain DJAWA W/.