La commune de Bétaré-Oya dispose d’un hôpital de district et d’un centre de santé. Cet hôpital fonctionne tous les jours de la semaine, 24 heures/24.
L’hôpital de district de Bétaré-Oya rencontre d’énormes difficultés dans son fonctionnement. Nous notons parmi ces difficultés :
Le manque de personnels de santé formés. En effet, l’hôpital ne dispose que de sept (07) infirmiers formés et de deux (02) médecins. Cet effectif ne permet pas d’apporter des soins satisfaisants et de faire un bon suivi du patient. Pour pallier à ce problème, la commune a recruté six (06) agents de santé. Mais, quatre d’entre eux ont abandonné leurs postes après avoir travaillé près de six (06) mois sans salaire.
L’absence d’eau potable. L’hôpital de district de Bétaré-Oya ne dispose pas de point d’eau potable dans son enceinte. Le dernier point d’eau a été détruit par une foudre, un an auparavent. Aujourd’hui, les patients et le personnel souffrent de ce manque d’eau. L’absence d’eau potable est aussi une source de prolifération des maladies.
Absence du personnel d’entretien. L’état du sol et des alentours ne laisse pas penser qu’on se trouve dans l’enceinte d’un établissement hospitalier. L’espace vert que l’on observe souvent ailleurs n’est rien d’autre qu’une broussaille abandonnée, au milieu duquel poussent toutes sortes d’herbes. De source bien informée, les murs ont été peints à l’occasion de la visite du CERAC.
L’hôpital de district de Bétaré-Oya, bien que disposant d’une quantité suffisante de matériels de travail reçue par le CERAC, manque encore de personnel de santé, d’un point d’eau potable, et d’un bloc administratif.
Aujourd’hui, un appel est lancé aux différentes autorités afin que l’argent issu de l’exploitation de l’or à Bétaré-Oya puisse servir au développement de la communauté. Comment être en possession d’une telle richesse et demeurer dans une pauvreté extrême ? Pourquoi disposer d’une telle richesse si elle n’attire que la destruction de l’environnement, de la santé et même de l’éducation ? Les populations ont le droit de bénéficier de l’exploitation de leur ressources et notamment de m’amélioration de l’offre en soins de santé.
Le rural