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L’ENTREPRISE ROCAGLIA EXPULSE LES POPULATIONS RIVERAINES DE BIDZAR

Carnet à mains, un préposé du HCR entrain d’enregistré une famille de pygmées dans un centre des déplacés de Dongo(RDC) à Betou(RCA) le 18/11/2009. Ph. Don John Bompengo
Carnet à mains, un préposé du HCR entrain d’enregistré une famille de pygmées dans un centre des déplacés de Dongo(RDC) à Betou(RCA) le 18/11/2009. Ph. Don John Bompengo

Selon  le quotidien le fil de l’info rapporte dans son édition de mai 2016,  le désarroi des  populations riveraines de bidzar dans Arrondissement de Figuil.« L’entreprise Rocaglia s’est comportée comme si elle s’amenait sur une terre vacante.  Depuis plus de 200 ans, les populations « expulsées/expulsables » de Bidzar ont habité sur leur terre de manière durable. C’est-à-dire qu’elles en ont fait une utilisation continue, non interrompue, paisible, publique, non équivoque et avec la seule et unique conviction qu’elles étaient les propriétaires. ».

En effet, selon le quotidien, l’entreprise Rocaglia qui détient un permis pour l’exploitation du marbre à Bidzar, a servi  à une quarantaine de chefs de ménages un acte d’huissier de justice sous la forme de sommation de libérer. Un ménage compte en moyenne 8 personnes dans la localité de Bidzar.

D’après ce quotidien, l’entreprise a opté de fouler aux pieds les règles spécifiques aux indemnisations des déguerpis ou expropriés des projets miniers, gaziers et pétroliers au Cameroun. Par cet acte de sommation de libérer, l’entreprise Rocaglia choisit par elle-même de prendre l’initiative de mettre 452 personnes (hommes, femmes et enfants) dans la rue. Pourtant, ces populations vivent sur cette terre querellée depuis des siècles.

Pour ce quotidien, la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique n’a pas été respectée. L’Etat devrait commencer par déclarer, par un acte réglementaire,  la zone qui fait l’objet d’une exploitation minière par la société ROCAGLIA, d’utilité publique.  Ensuite, L’Etat devrait procéder  à l’évaluation de l’étendue des dommages. Enfin, il devrait indemniser avant l’expropriation. Selon, le quotidien, ces procédures réglementaires n’auraient pas été respectées dans le cas d’espèce.

Le rural-info.net

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