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POUR AVOIR DENONCE L’ACCAPAREMENT DES TERRES ET DÉFENDU L’ENVIRONNEMENT, NASAKO BESINGI CONDAMNE A 3 ANS DE PRISON

pix_1446651382e153622_1Koaci, 09 novembre

Mercredi 4 novembre 2015 Nasako Besingi, a été condamné ce 3 novembre 2015, à 3 ans de prison, au paiement d’une amende d’1 millions FCFA, et aux dommages intérêts de 10 millions FCFA, apprend KOACI, d’une source proche du dossier.

Nasako Besingi, directeur de l’Ong «Struggle to Economize our Future Environment » (SEFE) , a été condamné ce mardi 3 novembre 2015, par le tribunal de Mundemba, dans le Sud-Ouest du Cameroun, à 3 ans de prison, assortie d’1 millions FCFA d’amende, au paiement de 10 millions FCFA représentants les dommages intérêts et des dépens de 200 000 FCFA.

L’activiste faisait l’objet depuis 2012, d’une série de plaintes pour « diffamation » introduites par la société Sgsoc, et par deux de ses anciens employés, apprend-on.

Selon les faits rapportés par le communiqué de presse du Centre pour l’environnement et le développement (Ced), il était reproché à l’activiste, d’avoir « servi de guide à une équipe de journalistes de télévision réalisant un documentaire sur les conflits entre la société Herakles Farms (Sgsoc) et des communautés de l’arrondissement de Mundemba dans le Sud-ouest du Cameroun », indique le communiqué du Ced.

Qui précise que l’activiste, avait été « violemment » attaqué par un groupe de personnes, en la présence de nombreux témoins, alors qu’il dénonçait l’accaparement des terres des communautés par la société Sgsoc, « Nasako Besingi Rechercher Nasako Besingi a fait l’objet d’une série de plaintes et d’arrestation depuis l’installation de la société Herakles Farms (Sgsoc) dans la région du Sud-Ouest, en raison de sa dénonciation des violations de la loi par cette compagnie, qui y a démarré ses opérations (défrichage, ouverture de route et création de pépinières) avant d’avoir obtenu un titre légal sur les terres, ce qui constitue une violation du droit foncier camerounais.

L’opposition des communautés, qui contestaient la légalité de la présence de la compagnie sur leur terroir et qui, dans leur vaste majorité, condamnaient cette tentative d’accaparement de leurs terres, a conduit à de nombreux conflits avec la compagnie ».

L’avocat de l’activiste, s’est dit « surpris par une telle condamnation », avant d’indiquer qu’il fera appel d’une telle décision.

 

Pour Samuel Nguiffo, Secrétaire Général du Ced, «l’arrivée massive d’investisseurs dans l’exploitation de la terre et des ressources naturelles peut conduire à davantage de conflits de cette nature, et il est important que l’administration et la justice dans notre pays soient préparées à la gestion de ces tensions. Le non respect de la législation au moment de l’installation de la compagnie SGSOC dans le Sud-Ouest, a été à l’origine de nombreux problèmes, et le Gouvernement doit tirer les leçons de cette expérience ».

KOACI,

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